Retrouvez les 2 balados sur Spotify, Deezer, Apple Podcast et Amazon Music.

Accès rapide aux épisodes

Baladorama et La vie secrète des oeuvres d’art sont des projets rendus possibles grâce au soutien financier de la Ville de Rouyn-Noranda, du gouvernement du Québec et du Fonds de recherche du Québec – Société et culture. L’enregistrement des épisodes a été réalisé au studio Adéquat.

Photographies : Christian Leduc
Portraits : Hélène Bacquet

Portrait de Fednel Alexandre : Christian Leduc

La vie secrète des œuvres d’art

Dans cette série de 5 épisodes, Fednel Alexandre, écrivain haïtien et professeur de littérature au Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue, pose un regard unique sur les œuvres de notre collection. Son approche très personnelle nous donne accès à des interprétations inédites et profondes, qui révèlent de nouvelles significations et enrichissent notre compréhension des œuvres. Fednel Alexandre a principalement conçu cette série pour captiver les enfants et les adolescents.

Martine Savard, Et pourtant dans le monde il y a… les rêves profonds comme la pluie, acrylique sur toile, 122.5 x 122.5 x 4.5 cm, 2006.

Épisode 1 :  et pourtant dans le monde il y a … des rêves profonds comme la pluie

Norbert Lemire, Anneau de glace, huile sur toile, 63 x 93.4 x 3.7 cm, 2001.

Épisode 2 :  Anneau de glace

Rose-Aimée Bélanger, La rêveuse, bronze, 32 x 32 x 32 cm, 1999.

Épisode 3 :  La rêveuse

Virginia Pésémaépo-Bordeleau, Crâne d’ours, acrylique sur toile, 85.5 x 136.8 x 3.8 cm, 2004.

Épisode 4 :  Crâne d’ours

Laimon Mitris, First Snowfall, acrylique et encre sur carton, 74 x 94.5 x 4.5 cm, 1978.

Épisode 5 :  Frist snowfall

Baladorama

Ce balado de 9 épisodes est le résultat d’une série d’ateliers d’écriture supervisés par Fednel Alexandre, durant lesquels les participants ont exploré notre collection puis sélectionné une œuvre qui les a inspirés. Ils ont ensuite rédigé un texte traduisant leur interprétation personnelle de l’oeuvre choisie. Le tout a été enregistré sous la forme d’un balado qui reflète la diversité des perspectives culturelles et prouve que l’art peut permettre la rencontre et le dialogue. Baladorama fait entendre les réflexions individuelles des participants et nous invite à renouveler notre regard sur les œuvres du musée. 

Ont participé au Baladorama :
Jie Yu, jeune artiste-chercheur bouyei / chinois
Juliette Lemieux, jeune artiste originaire de Rouyn-Noranda
Guillaume Laroche, artiste, auteur-compositeur-interprète, originaire de Rouyn-Noranda
Marie-Josée Marcoux, retraitée originaire de l’Abitibi
Sylvie Deshaies, retraitée originaire de Nédelec
Valentin Brin, directeur de la Mosaïque Interculturelle, originaire de France
Njiki Beyaga Narcisse, intervenant psychosocial, originaire du Cameroun
Barbara Beranek, conservatrice à l’éducation muséale, franco-tchéco-suisse
Jean-Baptiste Raymond, employé à la Maison du Soleil Levant, originaire d’Haïti

Portrait de Raymond Jean-Baptiste : Christian Leduc

BALADORAMA – Épisode 1 : La poignée de porte

L’œuvre vue par Raymond Jean-Baptiste

 

Carol Kruger 1956 – , La poignée de porte, acrylique sur toile sur bois, 29,5 x 33 pces, 2017.

L’œuvre La poignée de porte de Carole Kruger inspire à Raymond Jean-Baptiste un dialogue philosophique sur la perception de la réalité. Un clair-obscur lui fournit le point de départ d’une réflexion sur le point de bascule entre vérité et illusion, entre connaissance et obscurantisme.
Raymond partage ici avec passion son amour des mots, de la pensée et de la création, dans un texte empreint de valeurs humanistes.
Originaire d’Haïti, Raymond Jean-Baptiste est intervenant à la Maison du Soleil Levant.

Portrait de Jie Yu : Christian Leduc

BALADORAMA – Épisode 2 : Baby loons

L’œuvre vue par Jayé Yu

Frank Polson, 1952 – , Baby Loons, acrylique sur toile, 16 x 20 pces, 2016.

La toile Baby Loons plonge Jie Yu dans un voyage du visible à l’invisible. Les jeunes huards peints par Frank Polson l’entraînent dans une réflexion sur l’harmonie, au-delà des frontières entre ici et ailleurs, entre passé et présent.

Jie nous invite à une réflexion profondément spirituelle sur les liens intangibles qui nous relient tous les uns aux autres.

Membre de la nation Bouyei, une Première Nation vivant sur le territoire de la Chine, Jie Yu est artiste-chercheur.

Portrait de Juliette Lemieux : Christian Leduc

BALADORAMA – Épisode 3 : Fallen Son

L’œuvre vue par Juliette Lemieux.

Martin Beauregard, 1978 – , The Fallen Son, casque militaire découpé au laser, 24 x 15 x 19 pces, 2010.

L’attention de Juliette Lemieux s’est posée sur l’œuvre de Martin Beauregard, The Fallen son. Comme une fulgurance, le propos de l’œuvre gagne autant le cœur que l’esprit de Juliette, qui partage avec nous la rigueur de son analyse autant que l’émotion brute qui l’a envahie.

La rencontre de Juliette avec l’œuvre de Martin Beauregard nous rappelle que la force de l’émotion esthétique peut être le vecteur d’un message puissant.

Originaire de Rouyn-Noranda, Juliette Lemieux est étudiante au baccalauréat en arts visuels à l’UQAM.

Portrait de Guillaume Laroche : Christian Leduc

BALADORAMA – Épisode 4 : Nature morte aux fleurs et cuillères 19

L’œuvre vue par Guillaume Laroche

Monique Régimbald Zeiber, 1947 – , Nature morte aux fleurs et cuillères 19, Techniques mixtes sur panneau de bois, 80 x 108 x 1.3pces, 1990.

L’œuvre Nature morte aux fleurs et cuillères 19 de Monique Regimbald-Zeiber inspire à Guillaume Laroche une réflexion sur le processus de croissance propre à toute vie humaine.

Les œuvres d’art nous exercent à prendre un pas de recul pour transformer notre perception. Elles nous apprennent à apprivoiser le mystère de ce qui se dérobe au regard. En posant le même type de regard sur nos vies, les moments de vulnérabilité peuvent donner naissance à une force insoupçonnée.

Guillaume aborde ici avec sensibilité le pouvoir transformateur de l’art.

Originaire de Rouyn-Noranda, Guillaume Laroche est auteur-compositeur-interprète et entrepreneur.

Portrait de Marie-Josée Marcoux : Christian Leduc

BALADORAMA – Épisode 5 : Village Minier

L’œuvre vue par Marie-Josée Marcoux.

Louis Brien, 1941 – 2024, Village minier, dessin à l’encre, 10 x 7 pces, 1974.

Le village minier représenté par Louis Brien semble tout droit sorti de la mémoire de Marie-Josée Marcoux. Des enfants qui jouent dans les rues, des liens communautaires tissés serrés, une vie familiale ponctuée par les déménagements d’une ville minière à l’autre.

Les souvenirs de Marie-Josée Marcoux semblent tout droit sortis d’un livre d’histoire de l’Abitibi. Les épisodes de sa vie s’inscrivent dans une histoire partagée, celle du passé ouvrier de la région.

Femme de cœur et d’engagement, Marie-Josée relie ses souvenirs familiaux à une mémoire commune. Elle nous rappelle que la création, en plongeant au plus profond de l’expérience personnelle, rejoint l’imaginaire collectif.

Originaire de l’Abitibi, Marie-Josée Marcoux est retraitée.

Portrait de Sylvie Deshaies : Christian Leduc

BALADORAMA – Épisode 6 : Sur mesure

L’œuvre vue par Sylvie Deshaies.

Karine Berthiaume, 1979 – , Sur mesure, acrylique sur bois, 2010, 36 x 23 pces, 2010.

Sous le regard de Sylvie Deshaies, les personnages de l’œuvre Sur mesure de Karine Berthiaume se surimpriment aux portraits de famille qui ornaient les murs de la maison de son enfance.

Ces images font surgir les souvenirs d’une vie rurale rythmée par les fêtes catholiques. À l’occasion d’une messe dominicale ou d’un mariage, les silhouettes féminines s’animent, rivalisant de raffinement et de grâce.  Leurs tenues élégantes, leurs coiffes soignées leur donnent fière allure.

Dans une scène évocatrice, Sylvie rend hommage aux personnes qui nous apprennent à rechercher la beauté dans les moindres détails de la vie.

Originaire de Nédelec, Sylvie Deshaies est retraitée.

Portrait de Valentin Brin : Christian Leduc

BALADORAMA – Épisode 7 : Le brochet

L’œuvre vue par Valentin Brin.

Marilyse Goulet, 1972 – , Le brochet, estampe, 16/30, 23 x 7 pces, 2003.

Devant l’œuvre Le Brochet de Marylise Goulet, Valentin Brin tisse un lien entre la faune de sa région d’origine et celle de l’Abitibi. En filigrane de ce parcours d’immigration, la figure du brochet est certes familière mais elle appelle aussi à une curiosité accrue : à la satisfaction d’identifier ce qui est connu s’ajoute le plaisir de découvrir la nouveauté. Immigrer, c’est en effet conjuguer l’ancien soi et les nouvelles facettes de soi qui se forment à mesure que l’on prend place dans un nouveau groupe, un nouvel écosystème.

Le minutieux exercice d’observation mené par Valentin nous rappelle aussi que, au-delà des apparences, la beauté est avant tout dans l’œil de celui qui regarde.

Originaire de la France, Valentin Brin est directeur de la Mosaïque Interculturelle.

 

Portrait de Narcisse Njiki Beyaga : Christian Leduc

BALADORAMA – Épisode 8 : Le sommeil du juste

L’œuvre vue par Narcisse Njiki Beyaga.

Alfred Laliberté, 1878 – 1953, Le sommeil du juste, autoportrait, plâtre original patiné, 18 x 9,5 x 10,0 pces, 1944.

Inspiré par la sculpture d’Alfred Laliberté Le Sommeil du juste, Narcisse Njiki Beyaga nous fait accéder au flot des pensées qui traversent le personnage, « le temps d’un soupir ». L’apparente détente de son corps tranche avec la conscience extrême des luttes qu’il lui reste à mener, au nom des siens. Cet homme qui s’apprête à s’assoupir est un guerrier qui repartira au combat dès son réveil.

Dans un slam aux accents métaphysiques, Narcisse fait ici résonner une épopée intime, animée autant par la tendresse que par la grandeur d’âme.

Originaire du Cameroun, Narcisse Njiki Beyaga est intervenant psychosocial.

Portrait de Barbara Beranek : Christian Leduc

BALADORAMA – Épisode 9 : La nuit souffle

L’œuvre vue par Barbara Beranek.

Edith lapperiere

Édith Laperrière,1988 – , La nuit souffle, 3/3, sérigraphie, chine collé, végétal, 30 x 22 pces, 2020.

Sous le regard de Barbara Beranek, l’œuvre La nuit souffle d’Édith Laperrière ressemble à un paysage perçu à travers la vitre passager d’un véhicule en mouvement. Comme dans un road movie nocturne, les lignes de force du paysage témiscamien se révèlent à nous.

La nuit témiscamienne de Barbara semble contenir l’essence de son expérience d’immigration. Au cœur de cette expérience, la curiosité, l’émerveillement et le sens de la beauté.

Médiatrice culturelle, Barbara Beranek est franco-tchéco-suisse.