Équipoise | Chelsea Greenwell
Date
VERNISSAGE : 5 À 7, VENDREDI LE 8 DÉCEMBRE
Les recherches artistiques de Chelsea Greenwell se penchent sur le monde naturel à travers les plateformes numériques, questionnant la complexe relation que l’humanité a établi avec la nature. Un paradoxe est présent dans la manipulation et l’asservissement de la nature. La pratique en art actuel de Greenwell, qui implique la sculpture numérique, est influencée par le bio art et se présente dans l’espace réel sous des formes installatives et sculpturales dynamiques, c’est-à-dire dotées de mouvement.
Le projet Equipoise explore la relation entre le corps et la technologie. Grâce à un scan numérique MRI de l’épine dorsale, cette matière biologique est transférée en GCode afin d’être traitée et retraduite en modules de plastiques fragmentés et inorganiques, générée par l’imprimante 3D. L’ADN devient donnée, la donnée devient plastique.
Existant d’abord comme données biologiques brutes, Equipoise est transformé en un système mutant circulaire fermé dépendant des interactions. Ainsi, les identités physiques et technologiques sont dans un flux constant, de sorte que nous fusionnions lentement avec la machine, qui nous régénère et nous répare.
Artiste de la relève, Chelsea Greenwell est diplômée de l’Université de Windsor, en Ontario, où elle obtenu un baccalauréat avec majeur en concentration bio-art et sculpture, en développant une expertise pour les rendus et impressions 3D. Elle participe régulièrement à des projets établissant des corrélations entre le vivant et la technologie numérique dont une résidence au Portugal en 2014. Elle travaille également comme designer d’automobile pour Fiat Chrysler Automobiles de Détroit.
Chelsea Greenwell’s research explores the natural world through a digital platform, questioning humanity’s complex relationship with nature; a paradox is present in the manipulation and homage towards nature. Her current art practice involves digital sculpting informed by bioart, implemented through installation and sculptural works.
Equipoise explores the relationship between the body and technology. A digital MRI scan of a spine, biological matter has been translated into GCode to be processed and translated back into fragmented and inorganic plastic versions of it’s original form, the vertebrae. DNA becomes data, data becomes plastic.
Existing once as raw biological data, captured and processed, Equipoise is rendered as mutated closed circulatory systems reliant on interaction. Here, physical and technological identities are in constant flux as we slowly merge with the machine that regenerates and repairs us.