L’année 2019 en aura été une de consolidation pour le MA. Nous sommes en effet arrivés au terme de notre plan d’action initié en 2017. Ce plan visait la transformation du centre d’exposition en musée, le recours à un réseau plus étendu de musées et de commissaires pour les expositions; et le renforcement de la gestion de la collection. Mission accomplie : le MA est né dès 2017, les expositions reposent maintenant sur un travail de recherche d’un musée ou d’un commissaire et un gestionnaire de collection, Brad Caldwell, a été embauché, ce qui permet d’assurer un meilleur suivi documentaire et de conservation des 700 oeuvres de la collection.
En décembre 2019, le conseil d’administration a déposé les orientations stratégiques 2020-2022. Trois grandes orientations guideront nos actions : la mise en valeur de la collection du musée, l’augmentation de la visibilité du musée et le renforcement de l’accompagnement de l’équipe de travail.
À cet égard, l’équipe de travail comptait 11 personnes l’été dernier, dont plusieurs diplômés collégiaux et universitaires, révélant notre capacité d’attraction. L’accueil et la médiation artistique contribuent à cette augmentation considérable de l’équipe. Très sollicité durant la période estivale avec les camps de jour, ce volet connait un accroissement de son engagement dans la communauté comme en témoigne le présent rapport annuel.
Amorcé en 2017, avec un premier voyage au Mexique, le volet international du MA a pris son véritable envol en 2018 mettant en œuvre des projets avec le Maroc, Haïti et Cuba. Les événements entourant le racisme systémique nous prouvent qu’il est important de poursuivre ce champ de recherche et de projets solidaires. De la même manière, la question autochtone demeure au coeur des préoccupations du MA, situé en territoire anishnabe. Ceci s’est traduit par l’exposition Ayemiyedan Nisin – Dialogue 3 à l’été 2019. À l’automne 2020, prendra place Dialogo Cuatro – Dialogue Quatre. Cette série d’expositions propose aux artistes des Premières nations de l’Abitibi- Témiscamingue des situations de dialogue avec d’autres artistes d’ici et d’ailleurs.
Autre preuve de maturité aussi, à deux reprises, j’ai été invité à titre de conférencier sur la scène canadienne (projet de réserve collective) et québécoise développées par le Réseau muséal de l’Abitibi-Témiscamingue (les escouades muséales). Sabina Chauvin-Bouchard, médiatrice en chef du MA, a été invitée au congrès annuel de la Société des musées du Québec où elle a fait état de son expérience d’animation d’ateliers adaptés aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.
Une attention particulière a été apportée par Karyne Brassard, adjointe à la direction, à la mise en place d’un système de gestion informatisée qui nous permet d’accélérer le traitement des adhésions, des dons, des réservations et des paiements des nombreux ateliers offerts tout au cours de l’année. Il nous est maintenant possible d’augmenter le nombre d’utilisateurs sans crouler sous la gestion. D’où la campagne annuelle 2020 qui permet jusqu’au 30 septembre de devenir membre du musée gratuitement.
Je voudrais donc pour terminer exprimer ma grande fierté d’être entouré d’une équipe aussi dévouée et d’un conseil d’administration si généreux et enthousiaste. Qu’ils soient chaleureusement remerciés. L’année 2020 s’ouvre donc dans les meilleures conditions.
Jean-Jacques Lachapelle Directeur général